Un mois après avoir pris en main son Figaro, Jean-Marc prenait le départ de sa première course en solitaire, la Solo Figaro Arrimer qui avait lieu du 27 au 29 mars.
Au programme de ces trois jours de compétition, un parcours côtier d’environ 250 milles nautiques entre les Sables d’Olonne, l’île de Ré et Yeux.
Le coup d’envoi a été envoyé le jeudi à 17 heures libérant ainsi les 25 Figaro en direction de l’Ile de Ré, qu’ils devaient laisser à tribord. Auteur d’un départ moyen, Jean-Marc était pointé à la première marque de parcours 18ème. Dans la descente vers le pont de Ré, le jeune homme a perdu quelques places suite à une erreur de cap. Un retard qu’il n’a pas mis longtemps récupérer puisqu’il a réussi un joli coup tactique sous le pont, ce qui lui a permis de remonter dans le classement.
Alors que les conditions météo ont été fort clémentes pendant la nuit, le vent forcissant (force 7) a contraint le comité de course d’arrêter les Figaro après plus de 14 heures de course. Une ligne d’arrivée a donc été mouillée devant les Sables. Au bout de 15 heures et 17 minutes, le skipper rochelais franchissait la ligne en 15ème position.
La flotte des bateaux a été contraint d’attendre jusqu’au lendemain matin, à l’abri dans le port, avant de reprendre la mer pour un côtier d’une cinquantaine de milles le samedi. Malheureusement, Jean-Marc est passé un peu à côté de cette dernière journée où il a navigué à l’arrière de la flotte.
Au final, il termine 20ème de sa première course, une belle performance lorsque l’on considère que quelques uns des ténors de la série ont répondu présent à la Solo Figaro Arrimer.
Comment s’est passé cette première course en solitaire ?
J’étais assez stressé avant le départ mais ma première nuit en solitaire s’est bien passée. J’ai fait une belle fin de nuit où j’ai gagné quelques places. Je suis resté sur ma faim lorsque le comité de course a décidé d’arrêter le parcours. Le dernier jour, je suis passé à côté de la course. J’avais un déficit en vitesse ce qui ne m’a pas aidé sur mes choix tactiques. Cette course m’a montré les points à travailler. Je suis content de ma place.
Comment as-tu géré ton sommeil et ton alimentation pendant la course ?
Sachant que le comité de course avait envisagé la possibilité de rétrécir le parcours, j’ai décidé de ne pas faire de quart jusqu’au passage de l’île de Ré. Après, on était au reaching, ce qui m’a permis de dormir 20 minutes pour attaquer le vent arrière en direction des Sables d’Olonne en pleine forme. Côté alimentation, j’ai grignoté tout au long de la nuit.
Quel est ta prochaine compétition ?
La prochaine, c’est la Transmanche qui a lieu du 9 au 11 mai. Mais avant ça, j’ai un gros travail de recherche de partenaires, de bricolage sur le bateau et d’entraînement.
